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Récap : Shapov à l’Opium Toulouse

14 Fév

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Nous attentions cette soirée avec impatience. La venue du russe Shapov dans l’hexagone est toujours un événement dans le petit monde de la musique électronique. Sa présence étant assez rare, nous nous devions d’être présent pour un show qui s’annonçait épique.

Nous sommes donc descendus de Paris pour l’occasion avec une excitation certaine quant à cette soirée. C’est toujours un plaisir de se rendre à l’Opium de Toulouse et sa programmation qui fait rêver les plus gros clubbers de France.

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Avant son show, Shapov nous a très gentillement reçu dans son hôtel pour une interview qui sera en ligne la semaine prochaine. Il nous délivre notamment quelques infos sur ‘Where I Belong’ et sa prochaine track, Future Rave.

Nous partons ensemble pour le club et il débute un set qui restera dans les annales. En effet, le russe nous a délivré un live d’exception. Très énergique derrière les platines, le russe nous a évidemment balancé ses gros hits Vavilon, Everybody, Our World ou encore l’incroyable Party People. Le russe a également envoyé ses futures titres à savoir Where I Belong (en vidéo ci dessous), Future Rave en release dans peu de temps sur Axtone et sa collaboration avec les Swanky Tunes. Nous avons également eu le droit à la fameuse ID de Years, qui nous fait encore repenser au set d’Axwell & Ingrosso a l’Ultra Miami 2015. Quelques classiques d’Axwell ou des DubVision pour pimenter le tout et vous obtenez un set d’anthologie. Quant à l’ambiance dans le club, ce fut assez exceptionnel avec un public venu en masse et surtout chaud bouillant.

Bref, 2 heures de pure bonheur qui ont tout simplement régalé notre soirée. L’une de nos meilleures soirées en boîte depuis bien longtemps. Un grand bravo à Pasko pour son warm très qualitatif. Chapeau l’artiste !

Fabian Dori

Récap: David Guetta fait son retour en France à l’Accor Hotel Arena

19 Déc

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Pour son grand retour en France après une tournée mondiale menée tambour battant, mais surtout pour son grand retour sur scène après un mois passé en studio. On avait hâte de voir ce que nous avait concocté le patron de la scène française.

Pour ses retrouvailles avec le public de ses débuts, il a choisi le mythique Palais Omnisports de Paris Bercy qu’il faut maintenant appeler l’Accor Hotel Arena. C’est le frenchy Feder qui a ouvert le bal en distillant sa funky Deep House rafraîchissante. Comme attendu le public de David Guetta n’était pas franchement réceptif à ce style mais lui a malgré tout réservé une belle ovation lors de sa sortie.

L’arrivée de notre David national a fait crier la salle pleine à craquer…mais finalement pas tant que ça. Nous étions au premier rang et nous nous attendions à se faire presser contre les barrières par le mouvement de foule venant du fond mais nous étions finalement très à l’aise du début à la fin.

Concernant la prestation nous avons eu malheureusement droit à un set de David tout ce qui a de plus classique. Il a débuté par sa traditionnelle Intro son éternel remix d’Albert Neve de Play Hard qu’il joue dans chacun de ses sets depuis au moins 3 ans. Nous avons également eu droit à l’ensemble de sa discographie récente ponctuée de remix Big Room assez immonde de Vinai, de Bassjackers et des mauvaises périodes d’Afrojack. On pensait qu’il avait compris qu’un changement profond était en marche avec l’avènement de la future house et du retour du groove, mais il s’avère que le changement n’est pas encore là pour David Guetta. Musicalement on s’est vraiment ennuyé ferme pendant une bonne partie du concert et on a hâte de voir si le renouveau qu’on croit déceler chez David ces derniers mois va se confirmer dans les tracks qu’il prépare actuellement en studio.

David s’est, par ailleurs, fait plaisir au niveau de sa communication avec son public, peut être même un peu trop. Il a sorti les violons et les pipos pour nous sortir des « Paris c’est l’endroit ou je préfère mixer » (comme le Brésil, étrange) ou des trucs invraisemblables comme « Je vous jure j’ai totalement improvisé ma playlist, je vous ai joué des sons en fonction de votre réaction ». En tout cas il nous a bien improvisé l’exacte même playlist que son show à l’O2 Arena le 6 décembre, c’est dingue ! Non sérieusement, il nous prend vraiment pour des pigeons.

Bon on doit quand même admettre que tout n’était pas à jeter. Il nous a quand même fait l’honneur de dévier quelques fois de sa playlist pour nous ajouter quelques tracks bonus comme « Reload » de Sebastian Ingrosso, « Everybody » de Meg & Nerak, « Rock the Party » de Jauz et des vieux titres comme « Love don’t let me go » de David himself. On retiendra également quelques bons moments comme une salle transformée en voie lactée au moment de jouer « Pelican » ou comme la Marseillaise chantée 2 fois quand il a parlé des événements du 13 novembre. Enfin, on a apprécié sa vraie sincérité lorsqu’il a eu un petit mot pour l’ensemble de son public, ceux qui l’ont découvert en club il y a 20 ans, ceux qui l’ont découvert plus tard il y a 15 ans quand il est devenu producteur, et ceux qui l’ont découvert récemment. Il n’est pas parfait, mais on lui doit malgré tout un profond respect pour la carrière qu’il fait et ce qu’il a apporté à la musique électronique.

Black Belt

Recap : Grotesque Indoor Festival Winter Edition

15 Déc

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Le Grotesque Festival. Sous ce nom assez original pour tout francophone se cache un festival bi-annuel hollandais, évènement majeur de la scène Trance derrière les incontournables ASOT et Electronic Family. Pendant que la majeure partie de la team se rendait à l’excellente soirée Guru au Yoyo à Paris, j’avais choisi de plutôt faire plaisir à mes penchants Trance en me rendant à Utrecht aux Pays-Bas, pour la Winter Edition de l’année 2015. Petit retour sur ce festival assez atypique sur plusieurs points pour les quelques amateurs de Trance qui se cachent parmi vous !

Line Up

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Comme dans tout bon festival qui se respecte, le plus important c’est avant tout les noms proposés au Line Up. Celui de cette année m’a vite convaincu d’acheter mon billet avec des grosses têtes d’affiches comme Mark Sixma, Bryan Kearney, Standerwick ou Mark Sherry, ainsi que des noms plus rares mais tout aussi qualitatifs comme Solis & Sean Truby par exemple. Un spectre assez large donc, avec de la Progressive Trance, de la Tech Trance, de l’Uplifting… Il ne manquait qu’un peu de Psy Trance au milieu de tout ça pour un cocktail complet.

Scènes – Décorations

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Autre point fort du festival, les scènes étaient vraiment bien équipées niveau structure et lumière. En particulière la scène numéro 1 avec sa structure en prolyte hexagonale et ses panneaux à LED latéraux tout le long de la salle qui donnaient à l’endroit une allure de vaisseau spatial saisissante. Niveau light ça envoyait pas mal, les lunettes de soleil étaient bien utiles, mais on aurait pas craché sur quelques jeux de laser en plus. La deuxième scène était tout aussi équipée niveau lumière, moins niveau structure et décoration. Ce qui rendait plutôt pas mal de loin ne semblait en fait qu’être une sorte de pyramide de caisses de bouteilles… Pourquoi pas !

Petit bémol sur le son cependant, globalement assez mal réglé : ou trop bas, ou trop fort, basses souvent trop présentes. Dommage ça aurait pu être un quasi sans faute au niveau des installations.

Public – Ambiance

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Je vous avais déjà parlé des spécificités du public de la scène Trance, dont la moyenne d’âge est nettement plus élevée que dans les festivals plus « mainstream ». Mais ça ne m’a pas empêché d’être très surpris cette fois-ci puisque la moyenne d’âge tapait clairement facilement dans les 45 ans, avec un nombre non négligeable de festivaliers qui semblaient allègrement dépasser les 60 ans. Ce qui fait que l’ambiance a mis du temps à décoller, nombre d’entre eux semblaient au début venus comme à une soirée entre amis à siroter un verre en écoutant du son. Mais ça a fini par bien envoyer, et l’âge n’affecte clairement pas l’énergie dégagée croyez moi !

Au niveau nationalités, le Grotesque est vraiment un festival très local, avec un public à 99% hollandais. J’ai du croiser 2 autres groupes de français à tout casser, pas plus.

Organisation

LE point à améliorer du festival. Les consommations étaient globalement assez chères (12€ la Vodka / Red Bull par exemple). De mémoire, ce sont les plus chères que j’ai pu voir en festival. Les bars ne vendaient même pas de bouteilles d’eau, ça aussi je n’avais jamais vu. Autre point nouveau pour moi, l’accès aux toilettes nécessitait un bracelet à 3€, y’a pas de petits profits apparemment…. Toilettes où l’on ne pouvait même pas rentrer avec un simple gobelet pour boire d’ailleurs, donc obligé de boire direct au robinet. On peut dire que ça encourage à la déshydration. Quant à l’espace fumeur, il était globalement trop petit et assez difficile d’accès. On y était très vite les uns sur les autres, pas top quand on a besoin d’aller prendre l’air.

Sets

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Je n’ai pas été déçu à ce niveau là. Après un début un peu mou avec Solis & Sean Truby, qui n’auront vraiment réveillé la salle qu’avec leur tube ‘Amarillo’, j’ai pu savourer les excellents sets des deux artistes que j’attendais le plus : David Gravell et Mark Sixma. Des sets très très lourds, qui tapaient même allègrement dans la Big Room Trance par moment, avec notamment la bombe ‘Bulldozer’ de Gravell. Si vous ne connaissez pas, courrez l’écoutez, rarement une track aura aussi bien porté son nom. Orjan Nilsen continue lui de suivre la même pente que depuis quelques mois : c’est cool d’entendre du Third Party et du Kryder quand on en est fan comme moi, mais ce n’est pas ce qu’on attend d’un festival aussi Trance. Le norvégien est clairement un artiste catalogué « EDM » dorénavant.

Déception sur le set de Bryan Kearney, moins incisif qu’à l’accoutumée. Le set de Ian Standerwick m’a fait tenir jusqu’à la fin de la soirée en donnant un coup d’accélérateur au niveau BPM. A noter enfin l’apparition surprise d’Eller Van Buuren, frère de qui vous savez, pour un solo de guitare de 15 min qui en a étonné plus d’un, mais pas forcément agréablement.

Conclusion

Le Grotesque est un festival familial, sans strass ni paillettes, où l’on vient avant tout pour du son de qualité, de la Trance en l’occurrence. Un festival destiné donc avant tout aux fans assez pointus de ce genre et qui saura les ravir s’ils savent passer outre l’organisation clairement perfectible pour se faire plaisir aux oreilles.

Bulbi

Récap : Inox Park 2015

6 Sep

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L’Inox Park célébrait son sixième anniversaire cette année. Pour l’occasion, Joachim Garraud l’organisateur a réuni quelques uns de ses amis et des plus grandes stars de la musique électronique pour une petite fête à Chatou, sur l’Ile des Impressionnistes. Au programme Steve Angello, Bob Sinclar, Liquid Soul, Neelix, Spor, Mercer ou encore Loud. Voici donc notre récap complet de l’évènement !

Line up

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Niveau line up, l’Inox Park se diversifie grâce une mixité dans les styles musicaux assez impressionnante : une scène EDM, une scène trance, une scène techno, une scène electro et une scène New Talents. Il y a en pour tous les goûts. Les scènes electro, techno et trance réunissaient de très beaux noms.

La Yellow quant à elle décevait par une line up beaucoup trop faible pour un tel festival. Excepté Steve Angello, aucune énorme star de l’EDM. Bien dommage pour l’un des plus gros festivals de musique électronique en France. Sur la deuxième édition, nous avions eu le droit à Skrillex, Axwell, Avicii et Tiesto…On est un peu triste de voir que d’année en année, la line up de la Yellow faiblit. Lorsqu’on la compare à celle de l’EMF, il n’y a malheureux pas photo. Après il faut aussi savoir que ce ne sont absolument pas les mêmes moyens financiers.

Scènes – Décorations

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Grosse nouveauté pour l’Inox Park. Les organisateurs ont investi dans de la décoration sur la Yellow. Ils ont enfin écouté leurs fans. Nous avons donc découvert une sorte de chateau de Versailles en guise de Yellow. Super iniative, cependant un seul petit bémol : il s’agissait d’une simple toile qui faisait tout de même un peu cheap il faut l’avouer. Cependant on note vraiment l’initiative opérée par l’Inox.

Le show de la Yellow était elle aussi au rendez vous : des flammes en pagaille, du CO2 et grosse nouveautés également avec l’apparition d’effets pyrotechniques (très bien gérés). Ca fait plaisir de voir que le festival a investi l’a dedans. C’est un point très important selon nous dans un bon show électro, surtout pour les shows de nuit.

Concernant les autres scènes, du grand classique excepté sur la Red Stage qui arborait une déco assez minimaliste faisant tout de même son effet.

Le festival s’améliore d’année en année sur ce point et on tient vraiment à les féliciter.

Public – Ambiance

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L’un des seuls bémols de ce festival. Le public de l’Inox est extrêmement jeune et surtout très peu connaisseur. En effet, le public de l’Inox sait mettre l’ambiance mais connait généralement mal ou pas ce qu’il écoute et c’est bien dommage. De très nombreuses fois, les artistes ont coupé le son pour entendre le public chanter et se sont cassés les dents sur un silence fracassant du public…Ce n’est pas un manque d’ambiance mais bien de connaissance. Beaucoup des festivaliers de l’Inox sont plus là pour faire la fête que pour apprécier la musique et c’est bien dommage.

Organisation

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Concernant l’organisation, on tient vraiment à tirer notre chapeau aux organisateurs. Tout le festival est extrêmement bien organisé. Peu d’attente à l’entrée et quasiment pas d’attente aux stands boissons et food qui sont en nombre suffisant. Même sans token, tout va très vite.

Beaucoup d’animations sont également mises en place comme les poudres de couleur, le saut à l’élastique, la mousse ou encore la pool party qui permettent aux festivaliers de passer une journée remplie d’émotions.

Qualité des sets

Nous avons globalement squatté la Yellow car en dehors de Neelix et Surgeon (tous les deux en même temps qu’Angello), rien ne nous tentait vraiment. Nous allons donc restreindre notre top 3 sur la Yellow Stage.

1. Steve Angello

Credit Photo : Fun Radio

Credit Photo : Fun Radio

LE set du festival pour nous. Il y a pas eu photo. Le suédois a littéralement retourné la Yellow Stage pleine à craquer pour l’occasion. Un set dantesque accompagné d’un magnifique show visuel et pyro. Il a ouvert son set avec ‘Collide’ de Third Party et a magnifiquement clôturé son set avec son nouveau single intitulé ‘Hero’. Bref un set qui restera dans les mémoires et qui a malheureusement effacé toutes les performances de la journée.

2. Bob Sinclar

Quel plaisir de revoir Bobby sur la mainstage d’un gros festival. Le frenchy a délivré un set frais et agréable mêlant d’excellents classiques comme ‘Around The World’ des Daft Punk avec les tubes d’aujourd’hui. Il a également joué son dernier tube ‘Feel The Vibe’ que le public de l’Inox a chanté à l’unisson.

3. Mercer

Malgré la pluie et une coupure de son de 5 bonnes minutes durant son set, Mercer a délivré un set puissant qui a comblé le public de l’Inox complètement conquis par son set. Gros kiff lorsqu’il a joué son remix d’On My Way d’Ax & Ingrosso.

Conclusion

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L’Inox Park est un festival extrêmement plaisant de par sa diversité musicale mais aussi de par son lieu assez atypique. Ce dernier compte cependant un sacré retard sur son concurrent l’EMF que ce soit au niveau du show délivré que de la line up. On espère cependant que l’Inox va prendre en plus d’ampleur dans les années à venir et pourquoi pas, on l’espère, voir un deuxième jour de festival arrivé.

Nous tenons également à vous remercier pour tout le soutien que vous nous avez apporté durant le festival. Merci à toutes les personnes qui sont venues nous voir. La saison des festivals est terminée pour nous, on se voit l’été prochain. A bientôt les amis.

Fabian dori

Récap : Soirée When In Paris au Yoyo

6 Sep

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Nous avons débuté ce week end de marathon parisien avec la soirée When In Paris organisée par Arno Cost au Yoyo, et dont nous étions partenaires officiels.

En premier lieu, on peut féliciter l’organisation et le public du soir puisque la soirée s’est déroulée sans aucun problème et on doit même dire que cela faisait un moment que l’on n’avait pas participé à une soirée aussi agréable. On n’était pas les uns sur les autres et les artistes semblaient visiblement heureux d’être là. Le carré VIP était dans un coin de la fosse, rendant les stars de la soirée accessibles, avec quelques invités surprises comme la présence insolite du duo Volt & State. Par ailleurs, on a pu voir les Lumberjack, Tristan Garner et Arias quitter le carré pour se mêler au public. Une vraie très belle soirée, intimiste et « entre amis » qui nous a régalé avant même de parler de la qualité des sets dont voici les principaux à retenir.
Hard Rock Sofa
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L’absence de Shapov était quasi certaine tant le russe s’est éloigné de son duo qu’il formait avec Denis Chepikov. On avait un peu d’appréhension au départ mais il s’avère qu’il a produit un set hyper qualitatif et le public a été très réceptifs aux sonorités qui ont fait le succès du duo. Clairement le meilleur set de la soirée. Malgré la puissance du set, l’absence d’ID exclusives produites par Hard Rock Sofa commence a manquer. Une page se tourne…
Norman Doray
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Le club c’est sa spécialité, son domaine d’expertise et ça s’est vu. Lui qui est résident de plusieurs clubs au US et notamment à Las Vegas, sait comment retourner le dancefloor. Il l’a fait divinement bien en délivrant un set très groovy/funky. Une différence qui fait plaisir à l’heure où de nombreux sets se ressemblent. Il n’a évidemment pas oublié de passer les désormais mythiques Strong, Paradisco et Rinsing Love, ses trois dernières collaborations avec Arno Cost. Un set très sympa et une énergie communicative.
Arno Cost
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 L’organisateur de la soirée nous a balancé un excellent set progressive house. Malgré le fait qu’il ait été l’hôte de la soirée, ça n’a pas été le meilleur moment de la soirée malgré un très bon set. On tient tout de même à remercier Arno pour la prise d’initiative qui a fait plaisir au public français et parisien. MERCI ARNO !
Kryder
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La superstar britannique était la tête d’affiche de la soirée et il a tenu son rang. Il nous a régalé d’entrée en balançant Opus de Eric Prydz. Le reste de son set était assez prévisible mais ça reste le son Kryder qu’on affectionne. Il nous a également fait plaisir en passant « Bora » de son pote Tom Staar. Bref, l’un des moments forts de la soirée et le public ne s’y est pas trompé, l’ambiance était folle.
Arias
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La boite commençait déjà à se vider pendant le set précédent et à 5h du matin il était difficile de maintenir l’intérêt de la foule. Pourtant, ceux qui sont restés ont pu assister à un set progressive assez dingue avec des IDs du frenchy déja dévoilées à l’EMF et qui s’annoncent superbes. L’un des meilleurs sets de la soirée dommage que la salle ait été vide.
Une soirée magnifique qui ressemblait plus à un festival. Vivement la deuxième édition !
Black Belt

Récap : Electrobeach Festival 2015 – Day 3

13 Juil

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L’Electrobeach Festival 2015, c’est déjà fini. Que le temps passe vite lorsqu’on est en festival. Notre expédition à Port Barcares prend donc fin et il est temps pour nous de faire un bilan global du dernier jour et du festival en lui même.

Line up

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Le Day 3 proposait une line up également très impressionnante avec notamment une soirée composée de Tiesto, Zedd, Axwell & Ingrosso et Armin Van Buuren : clairement massif. Le Beach Stage n’était pas en reste puisqu’elle s’était mise aux couleurs de la techno avec en leader pour la journée Popof. Les puristes auront pu kiffer comme il fallait.

Public – Ambiance

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Comme le Day 2, le public aura était assez chaud, notamment sur les sets de Tiesto, Zedd et surtout Axwell & Ingrosso où le public a été en réelle communion avec les artistes. Sur l’ensemble du festival, on doit avouer qu’on a été assez surpris de l’ambiance générale qui était clairement meilleure qu’à l’habitude. Un grand bravo à tous les festivaliers qui ont su rendre hommage aux artistes. Pour la petite info, Steve Angello a déclaré qu’il avait été très surpris par l’ambiance et qu’il attendait avec impatience de revenir en France, cette fois ci à l’Inox Park.

Organisation

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Encore une fois, super organisation sur la journée du dimanche. Pas d’attente aux tokens, ni aux consommations, bref, que du bon. Lorsqu’on y réfléchit de plus près, excepté leur erreur du premier jour concernant les Beach Bank, et les quelques annulations de la Beach Stage, l’organisation aura vraiment été super, bien mieux que certains très gros festivals européens.

Qualité des sets

Meilleurs sets du Day 3

1. Axwell & Ingrosso : Steve Angello avait envoyé un énorme set mais là clairement, je crois qu’on a trouvé nos champions du week end. Un set d’anthologie de nos deux amis suédois qui ont simplement retourné la mainstage de l’EMF. Naviguant entre vieux titres de la Swedish House Mafia et nouveaux titres d’Axtone ou Refune, ce set aura vraiment été le plus solide du festival. Le duo a proposé un vrai show même si il nous a semblé que les effets pyrotechniques étaient moindres comparés au set d’Angello hier. Bref, le meilleur set du week end selon nous, et il nous tarde déjà de revoir cela au Creamfields.

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2. Erick Morillo : La légende de retour ! Pour ceux qui ne connaissent pas bien Erick Morillo, il s’agit de l’un des plus grands producteurs de musique house au monde. Très peu connus par les plus jeunes, le colombien a fait les beaux jours de la musique house et ce durant une bonne dizaine d’années. Il est vrai qu’il se fait beaucoup plus rare, en live et en production mais il reste tout de même une légende pour beaucoup d’entre nous. Il nous a balancé un set house-tech house simplement génialissime ! Que ça fait du bien d’entendre ce genre de son en festival, qui plus est dans un environnement comme celui ci, au bord de la plage, au couché du soleil. Seul point noir concernant son set : le public de l’EMF n’a pas du tout accroché.

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3. Zedd : Nous n’avions jamais vu Zedd en live, et quel plaisir pour une première de le voir en France. Globalement, il a fait le taff ! Sans être grandiose, le producteur allemand a délivré un set assez massif, avec pas mal de gros drops bien gras et des passages vocaux assez frissonnants ! Le public de l’EMF a été très réceptif. Bonne première pour notre part !

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Conclusion

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En conclusion, cette édition 2015 a révélé son lot de surprise et a confirmé que l’EMF était bel et bien le plus grand festival électro de France, très très très loin devant l’Inox Park. Malgré quelques gros problèmes d’organisations et des annulations d’artistes de dernière minute, l’Electrobeach Festival a impressionné par son show et son panel d’artistes. Voir autant de gros headliners en un seul week end et qui plus est en France, c’est tellement rare qu’il faut le souligner. L’EMF n’a pas à rougir de son potentiel et peut désormais facilement se comparer à des gros festivals comme le Summerfestival, l’Electric Love, le Balaton Sound, etc. Seuls points à améliorer pour les prochaines années : la déco et les Beach Bank ! Excepté cela, nous voulions vraiment féliciter l’EMF pour cette super édition !

Nous voulions également remercier tout ceux qui nous ont apporté leur soutien ce week end sur place. Nous avons rencontré une bonne centaine d’entre vous sur le festival. Vraiment heureux d’avoir pu échanger avec vous ! Encore merci. Next stop : CREAMFIELDS. See ya guys.

Photos Credit : Benoit Pellet / Anthony Ghnassia

Fabian Dori

Récap : Electrobeach Festival 2015 – Day 2

12 Juil

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On attendait le Day 2 avec impatience pour la qualité de sa line up. En effet, il s’agissait pour beaucoup, du jour le plus attendu et surtout le seul jour sold out du week end. Un samedi, pas étonnant vous me direz, mais quand même. Il y a eu plus de tickets vendus pour samedi que pour ce dimanche avec Ax Ingrosso, Tiësto, Armin, Zedd et j’en passe. Quoi qu’il en soit, voici nos principales conclusions sur le Day 2 de l’Electrobeach Festival 2015.

Line up

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Ce samedi était un rassemblement des plus grands artistes de la scène EDM : Angello, Alesso, Galantis, Martin Solveig ou encore Arty. Du très très lourd donc et on peut vous dire qu’on a vraiment kiffé. Une bien meilleure journée que le vendredi. La qualité des sets et du show a été au rendez vous et on ne va pas cacher notre plaisir.

Les annulations successives sur la Beach Stage ont également permis à Blinders de nous délivrer un set totalement imprévu. Alors qu’il n’était même pas sur la line up, nous avons eu la chance de voir 1h de Blinders sur la Beach Stage et on peut vous dire qu’il a balancé. Vraiment très sympa de voir ce genre de surprise arriver.

Public – Ambiance

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Il n’y a pas eu le show de Dimitri Vegas & Like Mike pour chauffer les festivaliers, mais ils ont été, selon nous, bien plus bouillants que le premier jour. Les sets d’Alesso, Angello ou encore Solveig ont vraiment mis Barcarès en feu. Le début de journée a pourtant été difficile. En effet, Arias, Cazzette ou encore Syn Cole ont joué devant un public vraiment très mou et ce jusqu’à l’arrivée de Galantis. Les deux suédois ont réussi à ambiancer la foule de l’EMF et cette dernière est restée chaude jusqu’à la fin du show d’Angello. Enfin un peu d’ambiance dans un festival français, que ça fait du bien !

Organisation

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Le point noir du vendredi est désormais corrigé. En effet, comme nous vous l’avions annoncé hier, le problème Beach Bank est résolu. Il s’est finalement résolu de lui même. En effet, avec l’attente incroyable effectuée hier, les festivaliers ont préféré créditer leur bracelet pour la totalité du festival, plutôt que de risquer de faire à nouveau la queue dans la week end. Conclusion : les Beach Bank sont désormais ultra accessibles et les queues ne dépassent pas 5 minutes.

Pour être honnête, nous n’avons rencontré aucun problème d’organisation hier. Excepté le nouveau couac avec The Magician, nous tenons à les féliciter. Car il faut également savoir le faire quand tout se déroule bien.

Qualité des sets

Meilleur set

1. Steve Angello : Headliner le samedi soir, Steve Angello était l’un des artistes les plus attendus du festival. Et bien on peut dire qu’il n’a pas déçu son public et ses fans. Un set assez impressionnant dans le fond et la forme. On s’explique. Le boss de Size Records a balancé un set pas si classique que cela. Beaucoup critiquent les artistes pour nous délivrer toujours le même set et ce, durant tout l’été généralement. Et bien Steve Angello a fait taire ces critiques en délivrant un set rempli d’ID et d’exclusivités Size (Consequences, Arias & Third Party ID, nouvelle Gazlind et beaucoup d’autres). Il a fermé son set avec une nouvelle ID à lui assez folle. De plus, le show offert aux festivaliers a juste été incroyable : du CO2 dans tous les sens, beaucoup d’effets pyrotechniques et un show vidéo excellent. Gros gros set qui restera dans les mémoires.

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2. Arty : Globalement le même set que l’on a vu à l’EDC Las Vegas, mais bordel qu’est ce que c’est bon. Arty a mixé sur la mainstage avec le soleil couchant et on a passé une heure à se régaler avec ses sonorités si particulières. Toute l’équipe de Guettapen est vraiment fan du producteur russe et a adoré une nouvelle fois cette heure de pur régal. On ne le met pas en number 1 car le set en lui même était quand même classique.

3. Blinders (ex-aequo) : La surprise de la journée. Quelle bonne nouvelle que de voir Blinders rajouté à la line up et en closing de la Beach Stage. Le jeune polonais nous a régalé avec un set très swedish, reprenant les meilleurs titres d’Axwel Ingrosso et Angello mais aussi ses propres productions qui ont fait mouche sur un public très réactif et très joyeux de partager ce moment avec le polak.

3. Arias (ex-aequo) : Les performances live d’Arias sont très très rares. Celui qui prépare actuellement un retour fracassant sur le devant de la scène a dévoilé plusieurs ID aujourd’hui à l’Electrobeach dont une incroyable collaboration avec Third Party qui sortira bientôt sur Size (s’il vous plait). Les autres nouveautés annoncent clairement la couleur. De pures bombes mélodiques qu’on a vraiment hâte de pouvoir réécouter. Un set très très sympa, malgré le peu de monde présent.

Conclusion

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En conclusion, et je pense que les avis vont être unanimes, le Day 2 a été bien meilleur que le Day 1, et cela sans l’ombre d’un doute. Les performances des artistes, l’organisation excellente, et les shows proposés nous ont clairement fait apprécier cette journée. Enfin des choses positives qui ressortent de ce festival, on attendait que cela.

Guettapen

Récap : Electrobeach Festival 2015 – Day 1

11 Juil

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Ca y est ! L’édition 2015 du plus grand festival de musique électronique de France a ouvert ses portes. 3 jours de festivités pendant lesquelles un panel des meilleurs DJ au monde se succèderont aux platines pour le plus grand bonheur des festivaliers. Alors que quelques soucis d’organisation avaient quelque peu terni les deux éditions précédentes, voyons ce que nous réserve cette nouvelle édition au terme de la première journée.

Line up

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Cette édition 2015 est un très grand cru en termes de line up. Même si lesdésistements de Robin Schulz et Shiban San laissaient présager le pire pour l’événement, les artistes ont finalement tous répondus présents et Hugel a remplacé Robin Schulz au pied levé. La diversité des sonorités musicales était bien plus importante que l’an dernier où on avait vraiment l’impression d’écouter le même son encore et encore durant 2 jours (une édition beaucoup trop Big Room à notre goût). Même si certains nous ont fait mal aux oreilles (et vous savez probablement qui), ce premier jour a laissé présager une line up bien plus éclectique que les précédentes éditions.

Scènes – Décorations

Mainstage

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Lorsqu’on fait beaucoup de festivals comme nous, on ne peut se contenter d’une telle mainstage pour le plus grand festival électro de France. Sans parler des évidentes Mainstage des Tomorrowland, EDC et autres Mysteryland, cette Mainstage n’est pas au niveau de certains festivals du même calibre comme le Summerburst, le Summerfestival, l’Electric Love ou j’en passe. Un échafaudage avec des LED ne nous satisfera jamais assez alors qu’on a des mainstages ultra imposantes et surtout ultra décorées dans beaucoup d’autres festivals. Car on ne parle même plus de taille ici, car finalement, la mainstage est largement assez grande pour un festival comme l’EMF, mais bien du look. Marre des LEDs ! On veut des décors ! D’autant plus qu’il s’agit exactement de la même Mainstage que l’édition 2013. On veut du neuf ! Enlevez un headliner et investissez dans des décors.

Comme chaque année, très peu ou quasiment pas d’effets pyrotechniques (cause : éviter les incendies). On a aussi eu un peu peur lorsque la moitié des écrans latéraux ont cessé de fonctionner. Fort heureusement, la scène retrouvait son plus beau visage pour la tombée de la nuit.

Beachstage

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Cette scène est intimiste mais en même temps complètement ouverte sur la plage, vous n’êtes donc même pas obligés de prendre votre billet pour l’EMF si vous souhaitez suivre uniquement la scène Beachstage Au delà de son emplacement, on doit bien avouer qu’on trouve cette scène très minimaliste voire cheap, surtout quand on sait que Michael Calfan et Robin Schulz sont censés mixés sur cette scène…

Pour le reste, ça fait également et malheureusement très (trop) cheap. Cette photo ci dessous résume bien la chose : tout est fait à l’arrache ! Avec plus d’organisation et de professionnalisme, ce festival pourrait nous faire rêver…

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Heureusement, le lieu reste en lui même très sympa. Apprécier du bon son sur la plage avec cette magnifique épave de bateau devant ou derrière nous, c’est quand même le gros kiff. Rien que pour le lieu, le festival est à essayer, vraiment !

Public – Ambiance

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Le public était plutôt sur courant alternatif, tantôt déchainé et tantôt amorphe. On ne pourra pas dire qu’on n’a pas rendu hommage aux artistes mais il faut bien avouer que l’ambiance n’a rien à voir avec les autres grands festivals du monde. On y retrouve un public beaucoup moins connaisseur et pointu que partout dans le monde, malheureusement. On aimerait voir le public électro français changer mais plus les années passent, et plus cet espoir devient vain.

Organisation

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C’est encore une fois le point noir de cette édition à l’issue de cette première journée. La gestion du booking a visiblement été compliquée puisque deux artistes ont fini par annuler leur prestation à l’EMF et d’autres ont menacé de le faire.DSC_0996

Le second GROS GROS point noir est la gestion des bracelets électroniques. Sur le même modèle que Tomorrowland, le bracelet est équipé d’une puce RFID qui permet notamment d’accéder au festival et surtout d’acheter les consommations sur place que ce soit boisson ou nourriture. Il est impossible de régler dans les stands avec de l’argent, le rechargement de la carte à puce intégrée dans le bracelet est dès lors obligatoire. Sauf que le système de recharge en ligne du dispositif n’a pas du tout fonctionné aujourd’hui, entrainant une file d’attente interminable aux « Beach Bank » comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessus. Plus de 2h d’attente pour avoir le droit de consommer, est ce normal pour le plus grand festival de France ? L’année dernière, le festival avait eu le même problème et refait la même erreur en ne mettant que 2 box. Ils n’apprennent malheureusement rien de leurs erreurs…Certains ont passé la journée sans boire (soda ou bière, car des points d’eau étaient disponibles) ou manger tellement il y avait de monde jusqu’à tard dans la nuit.

Enfin, on a constaté un retard d’ouverture des portes du festival non prévu et quelques bousculades légères pour accéder au festival.

Qualité des sets

Meilleur set

1. Madeon : Un set tout simplement impressionnant. Alors qu’on attendait un nouveau live de son album tel qu’on avait pu le voir lors de son concert au Trianon, il a proposé un set totalement inattendu et nourrit des bombes du moment qu’il apprécie. Equipé de ses pads numériques et surtout de son talent, il a littéralement crevé l’écran. Il a été le seul de la journée à proposer quelque chose de différent. Madeon ne mixe pas deux morceaux ensemble, il réinvente la manière dont les morceaux s’accordent et est capable de les déconstruire en live. De l’Electro, de la Trap, du Dubstep ou encore de la House, tel était le cocktail explosif et jouissif du set de Madeon. Et dire qu’il est capable de passer d’un style à l’autre en une fraction de seconde sans qu’on s’en rende compte. Encore une fois le petit Hugo nous prouve son incroyable talent. Sans doute l’un des meilleurs sets de l’année à ce jour, et de loin…

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2. Otto Knows : Du grand Otto, on a apprécié la classe du suédois et sa capacité à imposer son rythme à la Mainstage.  Ecouter ses titres en Live comme Next To Me,  Parachute et ses différents remix reste un délice pour les oreilles et il a démontré qu’il était capable de faire vivre des émotions à toute une Mainstage et sans effets visuels s’il vous plait.

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3. Kaskade : Il est assez rare de voir l’américain en Europe, l’événement se suffisait presque à lui même. Kaskade a eu la très lourde tâche de succéder à Madeon qui venait de produire un set d’anthologie. Il a débuté en balançant ses balades progressives qui ont fait son succès. Il est ensuite passé très vite sur des titres plus Big Room mais extrêmement efficaces.

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Conclusion

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On ressort de cette journée heureux, fatigués, sourds et un peu agacé par l’organisation. L’EMF reste en effet à ce jour le plus grand festival de France mais malheureusement très très loin de certains festivals du même calibre (même taille). A ce titre, il devrait être capable d’éviter les problèmes rencontrés actuellement sur les bracelets notamment. Tout comme, aux vues du Line Up, une meilleure gestion des artistes est obligatoire pour les prochaines éditions. Mais il reste encore 2 jours, attendons de voir comment se déroulent les Day 2 et 3 !

Guettapen

Récap : DJ Snake au Showcase

3 Juil

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On était cette nuit à la soirée DJ Snake au Showcase. La célèbre discothèque parisienne était complètement sold out pour l’occasion et on a pu que le constater. On était plusieurs de la team Guettapen a y assister et nous n’avons jamais réussi à nous retrouver !

Il y avait la queue dès 23h sur le pont Alexandre III et les places étaient chères pour s’assurer l’entrée a cette soirée exceptionnelle. Il faut dire que le parisien revient très peu en France et son retour a Paris était très attendu.

Une fois entré, le premier warm up avait deja débuté par un DJ hip hop répondant au nom de TLR. Un set plus que correct et un certain talent de DJing, surtout sur la fin. Le temps que la boite se remplisse et Malaa, le DJ masqué commençait à nous balancer son set Future House. Après ces deux premières parties et avant l’arrivée prochaine de la star de la soirée aux platines c’est Tchami qui a d’abord pointé le bout de son nez pour saluer un public qu’il avait enflammé un mois plus tôt.
A ce moment, il faisait déjà une chaleur insoutenable dans la fosse et l’arrivée de Snake n’allait rien arranger à l’affaire.

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On a pu écouter agréablement une bonne demi heure de son set avant de clairement manquer d’air et d’eau… Il faisait tellement chaud qu’on était trempés, tout comme Snake lui même…

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On a donc vu de loin l’invité surprise Cut Killer entrer sur scène pour saluer le public avec son pote Snake. Concernant le set en lui même, on va retenir quelques points positifs : d’abord un set de qualité typiquement Snakesque dans un style hybride entre Trap – Hip hop – Dirty Dutch et Electro, un sens aigu pour chauffer la salle et un public exceptionnel qui a foutu un bordel monstre dans la boite. Il a clairement retourné le Showcase malgré la chaleur.

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On a cependant noté quelques points négatifs. D’une part la chaleur qui était vraiment insoutenable et nous a empêché de pleinement profiter de cette soirée. D’autre part, des coupures de sons régulières et gênantes assez inhabituelles quand on connait le talent de Snake pour le mix. Le son a par exemple coupé juste avant le drop sur Turn Down For What, et à ce niveau ça ne pardonne pas. Sur la fin, au moment de dévoiler son prochain titre en préparation, il a organisé un pogo qui s’est terminé avec plusieurs personnes au sol. Au vu de la configuration de la salle, du monde qu’il y avait et de la chaleur qu’il faisait, ça aurait pu mal se terminer..
Le nouveau titre dévoilé est composé d’un long break très sombre. La montée amène sur un drop 100% hardstyle qui dénote quelque peu de son style actuel et qui a fait son succès. On a même l’impression que la track n’est pas de lui.

Une soirée mitigée en somme mais dont on gardera malgré tout un bon souvenir. Et vous ? Qu’en avez-vous pensé ?

BlackBelt

Recap : Electric Daisy Carnival Las Vegas 2015

24 Juin

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Notre voyage aux US a donc pris fin hier. Outre un trip dans tout l’ouest américain, nous avons pu profiter de l’EDC Week 2015. Pour ceux qui ne connaissent pas, l’EDC Week c’est comme la Miami Music Week mais à Vegas. Une semaine où se retrouve le marché de la musique électronique autour de pool parties, grosses soirées et bien sur du fameux EDC Las Vegas.

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Niveau pool parties et soirées nous n’avons pas chômé : nous avons fait la pool party d’Audien au Marquee le mercredi, celle de Snake au Encore le jeudi et celle de Steve Angello au Foxtail le dimanche.

Concernant les soirées, on a testé le Light avec le B2B A-Trak vs Baueer. Mais ce qui nous a surtout ébloui, c’est évidemment l’incroyable Omnia (club du Caesars Palace) qui est probablement le club le plus impressionnant de la planète (à l’intérieur et à l’extérieur du club).

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Mais l’EDC Week c’est aussi l’occasion de rencontrer les artistes de plus près : on a ainsi pu croiser ou échanger avec Afrojack, Dannic, Kill The Buzz, les Firebeatz, etc… Il y a une ambiance très particulière durant cette semaine.

Et donc pour clôturer cette magnifique semaine, l’EDC Las Vegas réunit plus de 400 000 personnes sur 3 jours dans le Speedway Motor, qui n’est autre que la piste de Nascar de la ville.

Line up

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Ce qui nous a tout de suite marqué lors de cet EDC Las Vegas 2015, c’est la relative « faible line up » pour un festival de cet acabit. Il manquait quand même Axwell /\ Ingrosso, Skrillex, David Guetta, tous les artistes Size Records (excepté Angello), Diplo et j’en passe. De plus, il n’y a pas comme au Tomorrowland des scènes labels type Cocoon, Size, Revealed ou encore Mad Decent. Des scènes constituées donc par des styles musicaux, ce qui peut renforcer des manques de cohérence sur certaines scènes. Bref passons.

Scènes – Décorations

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Continuons de comparer l’EDC et le Tomorrowland, qui sont probablement les deux plus grands festivals électroniques de la planète. Ayant fait le Tomorrowland 2 fois, lorsqu’on y va, on va au Disneyland de l’électro. Mais à l’inverse, l’EDC ressemble plus à la fête foraine de l’électro. Beaucoup d’attractions, beaucoup de jeux de lumières, quelques décorations mais surtout des scènes inégales. Je m’explique. Certaines scènes comme la Kinetic Field (mainstage), la Bass Pod ou encore la Waste Land (scène Harteck) sont incroyablement belles. La mainstage était même selon moi, plus belle qu’une mainstage du Tomorrowland (elle est surtout quasiment 2 fois plus grande). Mais alors certaines scènes font vraiment cheap et représentent assez mal l’un des plus gros festivals du monde. La Cosmic Meadow, la Neon Garden ou encore la Stage 7 étaient beaucoup trop classiques. Lorsqu’on va au Tomorrowland, on est émerveillé par chaque scène, ici ce n’est malheureusement pas le cas. Mention spéciale tout de même pour la Circuit Grounds pour la démesure de la chose. Ce dôme gigantesque est vraiment impressionnant de puissance.

Un point où l’EDC est très très largement devant, c’est l’utilisation des pyros, confettis et autres artifices. Quasiment à chaque drop, on a le droit à notre effet surprise qui ravi évidemment tout le monde. Très bon point pour eux.

Public – Ambiance

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Les Etats-Unis sont, comme beaucoup le savent, un pays bien plus intéressé et concerné par l’électro que la France ou d’autres pays européens. J’ai bien choisi mes mots sur ‘intéressé et concerné’. En effet, les amateurs de musique électronique aux USA sont plus suiveurs et dans la recherche de tendance, alors qu’en Europe, dans la généralité, le marché est bien plus petit, mais est aussi et surtout bien plus passionné. Et la différence se ressent grandement sur le festival. L’ambiance est bonne mais pas dinguo. Les américains foutent évidemment le bordel sur les artistes très suivis la bas comme Snake, Garrix ou encore Tiësto, mais pour le reste, on a connu de bien meilleures ambiances.

Chose très importante pour les festivaliers américains : le déguisement. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils mettent du cœur à l’ouvrage pour être le plus stylisé possible. C’est évidemment la mode des Candy Girls, qui est vraiment ancrée dans la culture américaine (absolument pas en Europe).

Organisation

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On en vient au gros gros point noir. Dans le festival à proprement parler, il y a quand même de bonnes choses à noter : on est très vite invité à consommer, il y a des merchandise shops partout, beaucoup de points d’eau gratuits (heureusement par 40 degrés) et les toilettes sont globalement propres. Quelques fausses notes tout de même : l’absence totale de tokens, des consos très très chères (9 dollars la petite bière et 16 dollars la vodka redbull) ou encore le manque total d’indications/panneaux qui est le B.A.-BA d’un gros festival.

Mais notre énorme point noir est sans nul doute l’accessibilité du festival. Globalement 2h – 2h30 pour y accéder (en comptant les bouchons en arrivant au festival, l’entrée au parking et la queue devant le festival). Mais attendez le pire est à venir. Si l’on part 1h voire 30min avant la fin du festival (qui se termine vers 5h30), ne comptez pas rentrer chez vous avant le milieu de la matinée. Le premier jour du festival, nous avons eu la bonne idée de rester jusqu’à la fin : nous avons encaissé 4h de bouchons pour sortir du festival. Nous sommes sortis à 5h, et arrivés à l’hôtel à 9h du mat…Comment est-ce concevable pour un festival de cette dimension…

Pour contrer cela, nous avons décidé de sacrifier certains artistes les deux jours suivants et de partir bien plus tôt pour ne pas encore rentrer à 10h du matin… Pour devenir le meilleur festival du monde, il leur faudra obligatoirement régler ce problème qui peut vous dégoûter d’un festival.

Qualité des sets

Nous avions choisis d’être très éclectiques dans les artistes à voir. Nous avons donc touché à tout : EDM, techno, electro, tech house, trap, trance ou encore électro pop. Et voici notre top 3 :

1. Eric Prydz : Le roi suédois nous a délivré un set digne des plus grands sets de sa carrière avec notamment un dernière titre qui refera parler dans les semaines ou mois à venir tant il nous a emporté. Sans aucun doute le meilleur set de ce qu’on a pu voir.

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2. Above & Beyond : Un set plein de vitalité et de maîtrise technique qui nous a simplement régalé. De plus, l’apparition surprise de Bryan Cranston aka Walter White nous a simplement refait. GENIAL !

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3. Arty : Vous savez qu’on est des grands fans du russe et son set nous a réellement fait kiffer. La puissance de ses titres, surtout dans le dôme Circuit Grounds nous a donné 1h complète de frissons de la tête aux pieds. Du grand Arty.

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Mention spéciale pour le padre Carl Cox qui, sans surprise, nous a bien régalé également.

Mais tout n’a pas été bon. Voici nos 3 déceptions :

1. Alesso : On a commencé à vous le dire lors de l’Ultra mais les sets d’Alesso sont de moins en moins bons : des transitions bâclées, beaucoup trop d’effets, des vocaux mal utilisés, bref pas l’Alesso qu’on connait.

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2. Flume : Un DJ set qui n’en était finalement pas un. Sans surprise et surtout très très lent, on s’attendait à plus de folie. Et le public a eu la même réaction.

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3. Steve Angello : Alors c’est plus une petite déception. Malgré un set très très novateur avec beaucoup d’exclusivités, on a eu du mal à être transporté. Ça reste du très très bon, mais vous savez qu’avec Steve on est très pointilleux.

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Conclusion

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L’EDC Las Vegas a encore du retard sur son principal concurrent le Tomorrowland. Lorsqu’on est sorti de notre premier Tomorrowland, on avait vraiment pris une claque, en se disant Whaou. Bin là, ça nous l’a malheureusement pas fait. La faute au manque de décor, au gros problème d’accessibilité du festival, à des consos trop chères et à une line up un peu décevante. Malgré ces points à améliorer, l’EDC c’est de la bombe. N’écoutez pas les vieux aigris qui sommeillent en nous et foncez profiter de l’un des plus beaux festivals de la planète.

Fabian Dori